dissonance
pourquoi ai-je mis un extrait de la pièce "en attendant Godot"? (plus bas)
c'est une des pièces de théatre de l'absurde les plus représentatives. Ce genre, après la seconde guerre mondiale, vers les années 50, traite de l'absurdité de l'homme et de la vie en général.
Non seulement l'histoire de la pièce est absurde, mais le langage même devient absurde, il est destructuré, inventé, malmené, et aboutit à une impossibilité de communication, une incohérence grandissante, à un "non-sense" entre les protagonistes de la pièce, il provoque une réaction de malaise chez le spectateur.
Samuel Beckett est l'un des auteurs phare de cette période.
En cotoyant les résidents de la Mdr, c'est exactement cela qui se passe de temps en temps, c'est exactement ce que je ressens: des gens qui viennent qui repartent, qui vous regardent, qui vous parlent, qui repartent, qui vous regardent, qui vous reparlent, et qui ne se souviennent plus...qui repartent, qui vous regardent, qui vous reparlent encore....
Ils tiennent des conversations étranges, on dirait des phrases ou des mots alignés l'un au bout de l'autre, mais qui auraient perdu tout leur sens...Je m'imagine souvent en prennant un peu de distance, qu'il sont en train de me tenir un rôle dans une nouvelle pièce de théatre de l'absurde.
c'est à se demander, au bout du compte si tout ce qui est, tout ce qu'on est, tout ce qu'on dit a encore un sens...
c'est une des pièces de théatre de l'absurde les plus représentatives. Ce genre, après la seconde guerre mondiale, vers les années 50, traite de l'absurdité de l'homme et de la vie en général.
Non seulement l'histoire de la pièce est absurde, mais le langage même devient absurde, il est destructuré, inventé, malmené, et aboutit à une impossibilité de communication, une incohérence grandissante, à un "non-sense" entre les protagonistes de la pièce, il provoque une réaction de malaise chez le spectateur.
Samuel Beckett est l'un des auteurs phare de cette période.
En cotoyant les résidents de la Mdr, c'est exactement cela qui se passe de temps en temps, c'est exactement ce que je ressens: des gens qui viennent qui repartent, qui vous regardent, qui vous parlent, qui repartent, qui vous regardent, qui vous reparlent, et qui ne se souviennent plus...qui repartent, qui vous regardent, qui vous reparlent encore....
Ils tiennent des conversations étranges, on dirait des phrases ou des mots alignés l'un au bout de l'autre, mais qui auraient perdu tout leur sens...Je m'imagine souvent en prennant un peu de distance, qu'il sont en train de me tenir un rôle dans une nouvelle pièce de théatre de l'absurde.
c'est à se demander, au bout du compte si tout ce qui est, tout ce qu'on est, tout ce qu'on dit a encore un sens...
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